Le coronavirus a subi plusieurs mutations de sa protéine souche. La dernière mutation qui alarme le monde est la mutation N50Y. Cet article nous permettra de comprendre un peu plus.
Que doit-on savoir sur la mutation N50Y du coronavirus
Le virus la pandémie a connue d’autres mutations depuis novembre 2019. Aucune de ces mutations n’a ébranlé les autorités. La mutation de la protéine de spicule N50Y de la souche mère interpelle les autorités. En effet, cette nouvelle variante provient d’un malade ayant une défense immunitaire très faible. L’hôte et le virus développent alors une relation de parasitisme. De cette dernière est donc sortie la variante VOC 202012/01.
La mutation N50Y a été identifiée au Royaume-Uni en septembre. Cette variante se propage très rapidement avec un pourcentage de transmission allant jusqu’à 70 %. En décembre, près de 2/3 de la population de Londres est infectée. La vigilance est donc de mise. Le respect des gestes barrières devient une priorité. Les chercheurs sont à pied d’œuvre pour savoir si la variante est plus virulente.
Plus de cinq pays ont déjà été touchés par cette variante
Le Royaume-Uni est pour le moment le siège de la mutation N50Y. Dès le début de son apparition, de nouvelles mesures n’ont pas été vite prises. Ainsi, on le retrouve à Londres, dans l’est de l’Angleterre et dans le Sud-est. D’autres pays tels que le Danemark et l’Australie ont aussi enregistré la même souche. En France, la mutation a été identifiée le samedi 26. Cette dernière provient d’un Français revenu du Royaume-Uni. Les Pays-Bas ont aussi signalé la variante VOC 202012/01.
En Afrique, seule l’Afrique du Sud a enregistré les différents cas. Cependant, la souche reste encore à être confirmée. Pour contrer cette nouvelle expansion, des mesures drastiques sont à point d’œuvre. Les déplacements pour le Royaume-Uni ont été coupés. Le pays est en confinement et personne ne sait quand tout rentrera dans l’ordre. Une autre question en suspens est de savoir si le vaccin sera efficace face à cette variante. Pour le moment rien n’affirme le contraire. La vaccination continue un peu partout dans l’Union Européenne.